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Vendredi 16 Octobre : Arrivée à Denpasar

 

C'est après 16h de vol et 8h d'escales que nous posons enfin le pied sur l'île de Bali. Tout comme à Jakarta le dépaysement se fait dès la sortie de l'avion : les couloirs de l'aéroport sont richement décorés et s'ouvrent sur des jardins à l'indonésienne. Nous n'avons pas vraiment le temps d'admirer Denpasar car la nuit tombe à toute vitesse et c'est dans le noir que nous arrivons chez notre hôte Airbnb, à Sanur. Malgré le manque de luminosité nous parvenons à distinguer un magnifique jardin avec des petits temples et une myriade de fleurs. Notre chambre également est décorée avec goût et parsemée de fleurs.

Nous nous installons rapidement et après une bonne douche nous nous rendons au Night Market, sur les conseils de Yann, notre hôte. L'ambiance y est animée et nous met directement dans le bain. Nous n'avons que l'embarras du choix parmi la profusion de stands de petits plats, soupes, beignets, glaces ou jus de fruits. Nous jetons notre dévolu sur des soupes (sortes de Phó), des jus de fruits (coupés à l'eau donc un peu décevants) et quelques beignets en guise de douceur.

Quand nous rentrons il est 23h et nous sommes épuisés : tant mieux, le décalage horaire ne se fera même pas sentir !

Sam 17 Octobre : Arrivée à Amed

 

Nous parvenons assez facilement à nous lever vers 8h, afin de pouvoir profiter au maximum de la journée. Mais celle-ci est vite remplie : il faut organiser notre départ vers Amed, au nord-est de l'île. Yann nous emmène jusqu'à une station de bus pour connaître les horaires : nous nous arrêtons dans une petite échoppe où l'on peut trouver de tout, dont des tickets de bus (de la companie Perama) ! Le gérant nous indique qu'un bus part à 14h pour Candidasa (75000 Rp/pers soit environ 5€) d'où nous pourrons prendre un transport en commun afin de rejoindre Amed. Le bus est à l'heure et nous arrivons à Candidasa environ 2h plus tard et apprenons auprès des chauffeurs que les bus sont très rares et surtout exclusivement le matin (c'est le cas d'ailleurs pour tous les bus : mieux vaut être matinal pour prendre les transport en commun ici!). Mais les chauffeurs, toujours prêts à rendre service, nous appellent un taxi (300000 Rp le voyage). Finalement, nous pensions économiser quelques euros en prenant le bus plutôt qu'un chauffeur, mais c'est raté pour cette fois... Après une nouvelle heure en voiture, nous arrivons enfin à Amed, chez Kadek Homestay.

Notre chambre est simple (avec toilettes et douche à l'indonésienne à l'hygiène douteuse) mais possède une très belle vue sur la mer à quelques mètres de là ; à ce prix là (9€/nuit), nous sommes très heureux. Nous posons donc enfin nos bagages pour quelques jours.

Nous partons nous balader sur la plage pour trouver un restaurant les pieds dans l'eau, ce qui n'est finalement pas chose facile (ils sont tous situés côté route). Nous nous arrêtons au Warung Amsha où nous dégustons de bons jus de fruits frais et de succulents plats (poisson façon Pepe's (cuit dans une feuille de bananier), et Lempeng (beignets de viande)).

Dim 18 Octobre : découverte de la région

 

Je me réveille vaillamment après avoir entendu le chant du coq : chouette la journée est à nous ! Je tire les rideaux et stupeur, il fait encore nuit noire ! Je cours regarder l'heure, il est 2h...ce coq balinais est mal réglé... A 5h je ne parviens toujours à me rendormir, je décide donc de profiter de l'air frais de ce début de matinée pour explorer le quartier pendant que Véra, elle, dort paisiblement. J'assiste ainsi au lever du soleil sur la plage vers 6h30.

Véra se lève aux environs de 7h30. Nous traînons un peu le temps de prendre un maigre petit-déjeuner et décidons de louer un scooter auprès de notre hôte pour IRD 50 000 par jour afin d'explorer la région. Nous partons donc vers l'est de l'île. Très vite, nous tombons en rade d'essence. Nous nous arrêtons dans une petite épicerie pour en acheter 2 litres et un jeune balinais nous fait remarquer qu'un clou est enfoncé dans le pneu arrière (nous entendions effectivement un étrange « tic tic tic »!). Nous sommes donc bons pour faire demi-tour et rentrer prudemment. A notre arrivée Kadek, notre hôte, est introuvable et injoignable. Tant pis, nous laissons les clés sur le scooter et après un bon petit jus de fruit louons un autre scooter ailleurs.

Nous partons donc pour de bon, cette fois-ci par l'ouest, en direction de Tirtagangga, réputée pour ses magnifiques paysages de rizières. Sur la route l'émerveillement est quasiment continu. Les paysages de rizières sur fond de montagnes découpées s'enchaînent sans jamais vraiment se ressembler. Certaines sont coincées au fond de cratères immenses. Le paysage à Tirtagangga est effectivement superbe. Nous décidons de nous arrêter dans un restaurant en bord de route qui ne propose qu'un menu : le traditionnel cochon grillé balinais servi avec un bouillon aux pommes de terre et un morceau de pastèque. C'est très bon, bien qu'un peu cuit. Mais vu les risques sanitaires potentiels avec le cochon cela n'est pas plus mal.

Nous remontons en selle. La route nous fait passer par de ravissants petits villages qui ne voient visiblement pas souvent passer de touristes. Ainsi les habitants nous saluent chaleureusement.

Nous arrivons, un peu par hasard, au Water Palace, un magnifique palais du début du XXe construit au milieu d'une succession de bassins. Les sculptures, la végétation luxuriante, les jeux d'eau : tout contribue à nous sentir heureux et relaxés. Mais le temps file à toute vitesse et nous devons repartir pour être de retour à temps à Amed. Le paysage est de plus en plus rural et la route commence à être longue. Cela doit bien faire 5h que nous sommes partis et nos fesses sont de plus en plus douloureuses. Nous faisons donc une halte dans un petit village perdu dans la colline. Une femme nous aperçoit et nous interpelle en nous invitant à descendre la rejoindre, ce que nous faisons. Toute sa famille est réunie dans une sorte de salon de plein air. On nous invite à nous installer sur une sorte d'estrade où les balinais ont l'habitude de faire la sieste à la fraîche. Nous essayons de communiquer ; malheureusement aucun ne parle très bien l'anglais. Nous finissons par prendre congé car la nuit va bientôt tomber.

Nous mettons encore une bonne demie-heure à rejoindre Amed. Nous croisons Kadek à qui nous expliquons l'histoire du scooter et filons manger non loin, au Hoji Café. L'attente est interminable et la nourriture (un riz frit et un mahi-mahi assez sec) sans grand intérêt. Nous rentrons donc dans notre chambre un peu déçus.

Lundi 19 Octobre : Un monde inconnu

 

Au programme ce matin : découverte des fonds marins. Nous avons donc décidé de partir tôt et il est 7h30 lorsque nous grimpons sur notre scooter, direction le Japanese Wreck (une épave facile d'accès en palmes et tuba qui serait japonaise mais dont finalement personne ne sait vraiment rien). Sur place, les vagues n'annoncent rien de bon. Cela se vérifie dans l'eau : elle est si trouble que l'on ne voit pas le bout de ses palmes. Qu'à cela ne tienne, nous avions déjà remarqué la veille que la plage de Jemeluk propose une eau d'une limpidité sans pareille, de plus elle est assez renommée pour le snorkelling (plongée avec masque et tuba). Nous sommes récompensés. A peine quelques brasses nous séparent des premières merveilles. Au milieu des coraux, des poissons multicolores (dont de nombreux balistes comme des splendides balistes picasso) broutent sans se soucier de notre présence. Certains petits jaunes sont même très joueurs et s'approchent de nous jusqu'à nous faire loucher. L'un d'eux tente de brouter Loïc en le mordant gentiment, mais visiblement cela n'est pas tellement à son goût. Nous ne voyons pas passer le temps et il est bien 11h30 lorsque la multitude de plongeurs troublant l'eau nous fait rentrer pour déjeuner.

Nous décidons de tenter d'aller à Tulamben, où l'épave de l'USS Liberty a fait la renommée du site. Nous y sommes en un coup de scooter. Nous nous arrêtons dans un parking où en plus de l'habituel ticket de parking on nous demande de payer pour pouvoir descendre dans l'eau voir l'épave qui est pourtant sur une plage accessible à tout le monde. C'est hors de question, nous repartons ! Nous trouvons un autre chemin y menant mais il ne fait plus vraiment beau et il y a pas mal de vagues. Nous décidons de repartir profiter de Jemeluk.

A Jemeluk nous nous installons dans une zone moins centrale, plus sur la partie est de la plage. C'est une excellente idée : les bateaux s'y rendent moins et les coraux sont superbes, parfois immenses et abritent une faune étonnante. Nous barbotons avec délice pendant des heures.

Le jour décline et nous devons rentrer. Enthousiasmés, nous décidons de continuer le snorkelling le lendemain et partons à la recherche d'un meilleur équipement à louer que celui proposé par Kadek car celui-ci est dans un état tellement lamentable qu'il aurait presque pu nous gâcher la journée ! Nous en trouvons pour IRD 50 000 chacun au lieu des IRD 20 000 payés aujourd'hui mais avec un équipement de qualité, en bon état et à notre taille. Cela vaut bien les 2 € supplémentaires.

Nous souhaitons manger au Teman Teman conseillé par Yann, nous reprenons donc le scooter. Malheureusement celui-ci est fermé et nous nous rabattons sur son voisin, le Sama sama. C'est une erreur. Non seulement il est très cher comparé aux autres restaurants du coin, mais en plus il est mauvais (très mauvais) ! C'est décidé, demain nous retournons au Warung Amsha.

Mardi 20 Octobre : en quête d'épaves...

 

Aujourd'hui encore, nous nous réveillons aux aurores : il est 7h. À peine le temps d'enfiler tee-shirts et bermudas en guise de maillots de bain (ici le soleil tape fort) et nous voici déjà sur le scooter en direction de Tulamben.

Environ 20 minutes plus tard, nous nous garons devant un café (maintenant que nous sommes au courant de l'escroquerie du parking) et descendons sur la plage de galets, face à l'épave. Juste sur le bord, les vagues sont impressionnantes mais pas de quoi nous décourager. Nous nous jetons donc à l'eau. Celle-ci est assez trouble et nous doutons de pouvoir distinguer quoi que ce soit. Après quelques coups de palmes, nous rencontrons quelques beaux et gros poissons qui ont manifestement l'habitude de voir passer des plongeurs. Nous continuons un peu notre route, et tombons soudainement sur plusieurs bancs de poissons colorés. Tout à coup nous nous retrouvons nez à proue avec l'épave couverte de coraux dansant dans les courants marins. La surprise est totale. Nous ne sommes qu'à quelques mètres du bord et nagions sans doute déjà au-dessus avant de pouvoir la voir. C'est une véritable ville sous-marine habitée par des milliers de poissons, étoiles de mer et autres espèces marines. Le courant nous déporte de plus en plus vers l'ouest à notre insu. Cela nous permet de constater que l'épave est immense mais nous perdons en visibilité. Les vagues sont de plus en plus fortes et je décide de retourner sur la plage. Loïc, quant à lui, retourne explorer la proue pour nous rapporter quelques images supplémentaires.

Ces belles visions en tête, nous repartons à Amed car la faim commence à se faire sentir (il est déjà 10h45).

Comme promis nous retournons donc au Warung Amsha. Thé glacé citron miel maison, cap cay (une soupe aux légumes et au poulet), nems indonésiens, salade de fruit. Nous nous régalons. Le proprio est un peu désabusé par toutes ces constructions tout autour du restaurant « de plus en plus de constructions et de moins en moins de gens qui viennent » nous dit-il. Son établissement n'a pas l'air de bien marcher, il faut dire qu'il n'a aucune visibilité de la route et qu'il est un peu excentré. C'est fort dommage car lui et sa femme sont adorables, la cuisine est la meilleure du coin pour un prix modique (globalement environ 6 ou 7€ à deux pour plat, dessert et boisson) et ils sont parmi les rares à être directement sur la plage (les seuls sur cette portion de la plage).

Mercredi 21 Octobre : de la ville au calme

 

Ce matin encore, nous nous levons tôt pour partir à 7h vers Culik et espérer y attraper un bemo pour Amlapura. Nous partons à pieds car Kadek n'est pas là et nous ne pouvons donc pas réserver de taxi. Sur la route, quelqu'un nous propose de nous y emmener pour IRD 50000 ; nous refusons et continuons notre chemin. Un peu plus loin, un autre homme nous interpelle et après négociation, propose de nous y emmener pour IRD 20000. Apprenant que nous souhaitons atteindre Amlapura, il nous propose de faire la course pour IRD 100000. Sachant que c'est le prix que l'on nous demandera à Culik, nous acceptons. Notre chauffeur nous dépose à la station de bemos où tous les chauffeurs de bus s'empressent de nous sauter dessus. C'est l'occasion pour nous de faire jouer la concurrence, et nous parvenons ainsi à faire diminuer de moitié le prix initialement proposé. Nous sommes ainsi déposés à Gianyar où nous devons changer de bemo pour atteindre Tampaksiring. Nous devons donc à nouveau négocier avec le chauffeur et obtenons de faire le trajet pour IRD 50000 à deux soit moitié moins que demandé par le conducteur.

Maintenant à Tampaksiring, il nous faut encore trouver notre chemin jusqu'à la maison de Surya Erawan, notre hôte Airbnb. Heureusement, celle-ci se trouve juste à côté d'une école et nous arrivons tant bien que mal à la rejoindre après un bon quart d'heure de marche à déambuler dans les ruelles. Nous reconnaissons la description de la maison, et entrons dans un magnifique jardin fleuri où nous sommes accueillis par Adi, le père de Surya. Il nous montre notre chambre et, apprenant que nous sommes affamés, nous indique le chemin à suivre pour trouver la rue principale avec les restaurants. Les restaurants sont effectivement nombreux dans cette rue et il est difficile de choisir ; nous rentrons alors dans le premier venu qui nous sort une carte en anglais avec des prix visiblement gonflés. Ce déjeuner est digne d'un repas au Sama sama... En ressortant nous profitons d'être en ville pour trouver des échoppes où acheter des sarongs afin de pouvoir rentrer dans les différents temples du coin. L'affaire n'est pas si simple que ça : il faut d'abord trouver un tissu qui nous plaise, et ensuite l'obtenir pour un prix raisonnable. Nous parvenons à négocier deux sarongs de qualité à IRD 100000 (au lieu de IRD 100000 chacun avec une petite ceinture !). Nous savons malgré tout que nous payons largement au-dessus du prix normal mais il peut difficilement en être autrement sans parler indonésien. Nous rentrons chez notre hôte qui nous conseille d'aller voir les rizières classées par l'UNESCO, et qui se trouvent littéralement à 20 mètres d'ici. Nous attendons quelques temps afin de ne pas sortir au plus chaud de la journée et partons les visiter vers 15h30.

Le lieu est tout simplement sublime et, comble du bonheur, frais. De magnifiques rizières s'étagent dans une vallée où de nombreux cocotiers apportent une ombre bienfaisante. La musique relaxante du clapotis de l'eau parcourant les terrasses et ce superbe panorama nous donnent envie de nous prélasser pendant des heures avec plaisir. Malheureusement, le jour déclinant nous oblige à repartir.

Adi nous invite à nous servir de sa cuisine, nous partons donc chercher à manger au marché ; tous les stands ne sont pas ouverts et il n'y a pas profusion d'ingrédients...

Après le repas, Adi nous propose de nous emmener assister à un spectacle dans les rizières, celui du ballet des lucioles qui, tous les soirs, viennent danser sous les étoiles. Elles ne sont plus très nombreuses à cette période humide de l'année, mais nous en apercevons tout de même plusieurs dizaines qui clignotent inlassablement dans le riz et les cocotiers. C'est émerveillés que nous rentrons nous coucher malgré les étranges ronflements de notre nouveau colocataire : un magnifique gecko ayant pris ses quartiers dans le faux-plafond tressé de notre chambre.

Jeudi 22 Octobre : retour aux sources

 

Nous partons à 8h de chez Adi pour rejoindre assez tôt le premier temple, Gunung Kawi, accessible en seulement dix minutes à pieds. L'entrée est payante (IRD 15000/pers), et le sarong obligatoire. Nous sommes plutôt fier d'enfiler les nôtres comme des pros, il faut dire que Adi nous a bien entraînés ! Nous descendons d'innombrables marches cernées par des marchands de souvenirs au milieu des terrasses des rizières. Le temple, composé de différents autels et de nombreuses sources disséminés ci-et-là dans la végétation luxuriante, est éblouissant et harmonieux ; nous nous y sentons bien. Nous y passons bien 2h avant de nous décider à partir pour le temple voisin, Tirta Empul, célèbre pour sa source sacrée jaillissant au milieu d'un bassin. Après une vingtaine de minutes de marche, nous arrivons devant un temple visiblement beaucoup plus visité, comme en témoignent la taille du parking et les nombreuses « boutiques souvenirs ». L'entrée est ici aussi payante (IRD 15000/pers) et le port du sarong obligatoire. La chaleur accablante (due à l'absence d'arbres) et le monde présent, ne nous permettent pas de profiter autant de la visite de ce lieu. Les bâtiments sont tout de même très beaux et s'articulent autour de la source merveilleuse. Aux nombreux robinets de pierre, des hindouistes effectuent des libations ancestrales et posent des petits paniers de fleurs en offrande. C'est un joli spectacle.

Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons sur la rue principale, dans un petit restaurant qui ne paye pas de mine. Nous y mangeons bien pour IRD 41000 à deux. Nous rentrons chez Adi où nous faisons connaissance de sa femme. Il nous invite à l'appeler Ibu, ce qui signifie « mère », et nous explique que Adi signifie « père ». Celle-ci, très charmante, nous a préparé un thé et nous a acheté des pâtisseries balinaises à base de... riz. Nous prenons notre goûter avec délice, toujours plus épatés par la polyvalence d'un petit grain de riz. Un peu plus tard dans l'après midi, nous faisons connaissance avec leur fils aîné, Surya Erawan, qui a accompagné de nouveaux invités, un couple d'anglais. À l'image de son père, celui-ci est très sympathique et bavard, et nous passons le reste de l'après midi à papoter sous le porche. C'est en en apprenant un peu plus sur nos hôtes, et après une dernière visite aux lucioles, que nous terminons cette journée.

Vendredi 23 Octobre : direction Klungkung

 

C'est avec un peu de nostalgie que nous quittons Adi et Ibu. Surya nous a gentiment proposé de nous déposer à Gianyar puisqu'il doit amener le couple d'anglais à Ubud. Découvrant que notre prochaine étape, Sampalan Klod (district de Klungkung) est finalement assez proche, il décide de nous amener jusqu'au bout. En arrivant chez Sudira, notre nouvel hôte, nous découvrons que les chambres se trouvent dans une fabrique traditionnelle de sarongs. Visiblement, il n'y a pas souvent d'invités ici puisque nous sommes une attraction pour toutes les tisseuses. La chambre, quant à elle, est sommaire et les sanitaires situés deux étages plus bas. Nous qui voulions découvrir le vrai Bali, nous sommes servis !

Nous déposons nos affaires et filons visiter Kamasan, un village de peintres traditionnels. Les peintures ne nous plaisent pas beaucoup bien que la technique utilisée soit très intéressante (un bambou écrasé en guise de pinceau) ; le déjeuner dans un petit boui-boui où nous sommes obligés de parler indonésien, beaucoup plus. Sur le chemin du retour, nous faisons un écart en direction de la campagne toute proche. Celle-ci est très authentique et ne voit sans doute pas souvent passer d'occidentaux. Écrasés par la chaleur, nous partons nous réfugier dans notre chambre où tout le monde est très content de nous voir revenir. Nous passons un court moment avec les tisseuses pour essayer d'en apprendre un peu plus sur la réalisation des sarongs. Bien que ne parlant pas anglais, elles sont ravies de nous montrer leur travail. Nous apprenons ainsi que les fils sont teintés en avance, et que chaque portion de couleur doit tomber au plus juste pour dessiner les motifs des tissus.

Nous ressortons enfin de notre tanière vers 15h30 et décidons d'explorer une autre partie de la ville. Nous arpentons les ruelles et nous enfonçons de plus en plus dans la campagne environnante où nous assistons à un superbe coucher de soleil sur les rizières. À notre retour en ville, nous nous arrêtons à un stand tenu chaque soir par une très gentille balinaise, pour acheter notre dîner. Elle, et ses copines agglutinées autour, sont ravies de pouvoir nous faire goûter toutes les spécialités. Nous repartons donc notre repas à la main, en ayant déboursé la somme de...IRD 15000.

Nous nous installons donc à la terrasse communautaire de notre chambre afin de déguster ces mets et faisons la connaissance de Muslema, un sympathique petit vieux qui vit dans la propriété. Il engage le dialogue le premier et tiens bien 3 minutes avant de voir nos têtes hébétées. Il retente. Nous répliquons par un simple Selamat Malam, Apa kabar ? (bonsoir, comment allez-vous?). Sur ces bonnes paroles, il repars de plus belle. Nous dégainons alors le Routard pour tenter d'engager une « véritable » discussion. Nous lui posons des questions basiques mais il nous répond toujours par un laïus interminable. Heureusement il a le sens de l'humour et nous rions tous de bon cœur de ce dialogue de sourds. Nous sentons surtout qu'il a une très grande envie de parler. Nous le laissons faire avec plaisir tout en tentant de rebondir dès que nous en avons l'occasion. Après une bonne heure de « bavardage », il est temps de le laisser à ses programmes télévisés, et pour nous, de nous coucher.

Samedi 24 Octobre : à l'assaut de l'ancien royaume

 

Nous nous levons à 7h et Sudira nous attend déjà pour savoir si tout s'est bien passé et si nous avons besoin de quelque chose. Il nous montre la cuisine puis nous laisse petit-déjeuner tranquillement avec les produits qu'il nous a fourni. Un peu plus tard, sa fille vient nous voir et nous offre gentiment des pâtisseries locales. Ils sont adorables et toute la famille se plie en quatre pour nous faire sentir comme chez nous.

Nous décidons ensuite d'aller visiter Kerta Gosa (le palais de justice), Bale Kambang (le pavillon flottant ayant servi de salle de repos à la famille royale) et le Klungkung Museum situés à seulement 15 minutes de marche. Ces trois monuments sont regroupés dans un très beau jardin et l'accès à l'ensemble ne coûte que IRD 12000/personne. Le Kerta Gosa et le Bale Kambang sont richement décorés de peintures de style traditionnel (comme celles que l'on peut trouver à Kamasan). Nous y passons un bon moment à flâner autour du bassin dans lequel de petits poissons trouvent refuge sous d'immenses feuilles de nénuphar et de lotus. Nous en apprenons d'avantage sur l'histoire récente de l'île et sur l’annexion par les Néerlandais en particulier.

De l'autre côté de la rue, un son provenant de haut-parleurs situés sur une place couverte de constructions temporaires, attire notre notre attention. Nous en faisons le tour, et voyons de nombreuses personnes habillées sur leur 31 et évoluant dans ce qui semble être un temple éphémère. Autour, de nombreux marchands ambulants se sont installés, comme pour une kermesse. Les festivités ne semblent pas avoir encore commencées, nous décidons donc de faire demi-tour pour nous mettre à l'abri aux heures les plus chaudes de la journée. Nous ressortons vers 16h pour rejoindre la côte, et voir le temple de Pura Batu Kolok. Nous empruntons une route secondaire qui passe à travers les champs de riz et de maïs mais surtout de piments et de nombreuses fleurs, vraisemblablement cultivées pour les offrandes. Après 20 minutes de marche, nous arrivons sur la plage. La vision de ce temple, dont la silhouette se découpe sur l'océan, est surréaliste. Plusieurs femmes préparent des festivités installant dans les autels une profusion d'offrandes qui ont probablement été faites par les différentes familles de la région.

De retour dans notre chambre, nous croisons Sudira qui nous demande comment s'est passée notre journée. Nous en profitons pour le questionner quant à la kermesse de la place de Klungkung. Nous devons nous débrouiller en indonésien pour cela, mais après 10 minutes d'efforts, il préfère appeler sa fille au secours. Celle-ci nous explique qu'il ne s'agit que de préparatifs pour une fête qui sera célébrée le 27 octobre, jour de notre départ. Nous sommes très déçus, d'autant plus qu'elle nous dit qu'il s'agit d'une fête somptueuse et qu'elle même en est toujours éblouie. Ils décident tout de même de nous emmener sur la place car ce soir, on célèbre certains morts. Malheureusement, nous ne pouvons pas entrer car nous ne sommes pas habillés pour l'occasion. Qu'à cela ne tienne, ils nous donnent rendez-vous au lendemain soir où ils nous fournirons l'habit complet indispensable pour rentrer.

Dimanche 25 Octobre : autour de Gelgel

 

Nos hôtes nous ayant fournis un scooter, nous voilà libres de visiter les abords moins immédiats de la ville, et nous décidons de commencer par Padang Bai où, parait-il, on peut trouver de belles plages et faire de belles excursions snorkeling. Nous partons donc vers 8h30 en passant par la petite route à travers les rizières découverte la veille. Arrivés au croisement avec la route principale, nous sommes bien stoppés 5 minutes par une énorme procession religieuse. Hommes, femmes et enfants ont revêtu leur plus beau costume ; certains portent de hautes ombrelles blanches, rouges ou jaunes, des hommes portent des statues de cérémonies à l'aide de bambous. Devant, précédant tout le monde, ce qui semble être un prêtre mène le défilé à grands renforts de cloches et de musique. Visiblement les gens viennent de loin car de nombreux cars de pèlerins font partie de ce cortège. Nous découvrons qu'ils se rendent tous à Goa Lawah, un joli temple se situant en bord de mer. N'ayant pas pensé à prendre nos sarongs, nous ne pourrons pas y rentrer (d'autant plus que la ceinture est obligatoire). Nous continuons donc notre route vers Padang Bai où nous arrivons environ 15 minutes plus tard. Nous découvrons alors que la ville n'est qu'un énorme parc à touristes venus exclusivement pour profiter des spots de plongée et des ferrys en partance pour les îles Gili. La route est bordée d'hôtels de luxe et de clubs de plongée ; face à eux, la jolie plage de sable blanc est un véritable parking à bateaux. Bref, nous fuyons aussi sec !

Nous suivons alors par hasard une petite route longeant la côte. Nous apercevons l'entrée d'un petit parking plongeant droit dans la mer. Celui-ci ne coûtant que IRD 2000, et ne voyant que des locaux s'y engouffrer, nous décidons de tenter le coup. Une fois garés, nous descendons un petit chemin de pierres se transformant en un sentier et atterrissant sur une jolie petite crique de sable blanc et d'eau turquoise dominés par quelques paillotes. L'endroit nous plaît beaucoup malgré le fait que les vagues, puissantes, ne nous permettent pas de nous baigner. Nous nous installons à l'ombre d'un palmier, et, comble du bonheur, nous pouvons nous délecter d'une énorme noix de coco gorgée d'eau.

Vers 11h30, des dizaines de touristes font irruption dans notre petit paradis. C'est pour nous le signe qu'il faut remballer nos affaires et partir, d'autant plus que le soleil est au zénith. Nous remontons en selle et rentrons déjeuner chez nous.

Nous repartons vers 15h30 en direction d'Ubud (dans les terres, un peu après Gianyar) pour aller visiter la Monkey Forest. Nous ne prenons à priori pas le chemin le plus rapide car il nous faut une bonne heure pour atteindre notre destination. Dès notre arrivée, une macaque nous accueille sur la route en se grattant nonchalamment l'arrière de la cuisse. C'est bien là ! Nous payons notre entrée (IRD 30000 chacun) et entrons dans une superbe forêt aux arbres gigantesques. Les singes quant à eux sont partout et surtout dans les allées à attendre des friandises. Le parc compte environ 650 singes et n'est pas très grand, il faut donc faire attention où on marche (il y a souvent une queue qui traîne). Le parc compte également trois temples et un cimetière, il ne faut pas oublier que ce lieu est sacré pour les hindous. Les singes, qui sont en « semi liberté », sont en fait parfaitement apprivoisés et ils jouent leur rôle à la perfection pour le plus grand plaisir des touristes. Il faut reconnaître qu'ils sont tout à fait attachants et j'ai du mal à quitter le parc à sa fermeture. Loïc, lui, est ravi : il n'avait encore jamais vu de singe en liberté.

Nous rentrons plus rapidement que nous sommes venus. Nous passons par une véritable station essence (jusque là nous nous étions toujours fournis dans des épiceries) et sommes amusés de voir qu'il y a des files spéciales pour les scooters. C'est une routine bien rodée : tous les conducteurs sont en file indienne et poussent leur véhicule, le coffre grand ouvert, jusqu'au pompiste qui n'a pas le temps de s'ennuyer devant ce ballet incessant.

A notre arrivée, Muslema nous salue avant d'aller se coucher. Juste le temps de prendre une douche, nos hôtes sont déjà arrivés. Ils nous avaient promis la veille de nous emmener au temple après nous avoir fait revêtir la tenue traditionnelle complète. Nous nous rendons donc en voiture... 30 mètres plus loin dans leur habitation pour être relookés de la tête aux pieds. Après une séance photo de groupe nous remontons en voiture. Apprenant que nous n'avons pas dîné, et malgré que nous ayons dit que nous n'avions pas faim, la famille nous emmène dans un petit restaurant pour prendre un souper. Malgré nos plaintes ils insistent pour nous l'offrir.

Nous nous rendons enfin au temple temporaire. On nous explique que suite à la crémation de 100 personnes, dont le dernier roi de Klungkung, une grande cérémonie sera célébrée du 29 Octobre au 1e Novembre. Nous tombons d'ailleurs par hasard sur l'un de ses fils qui, semble-t-il, est un ami de Sudira. Il nous invite à venir à la célébration et nous explique que son père a eu 14 fils (il est le 11e) ainsi que 18 filles. C'est ce qui arrive lorsque l'on a 16 femmes... Il nous explique que suite à la crémation du corps, un défilé va emmener les cendres jusqu'au temple de Goa Lawah, pour les jeter dans la mer et ainsi assurer la libération des âmes. Le fils du roi prend congé, nous faisons alors le tour de la place et Sudira et sa fille prennent soin de tout nous expliquer dans les moindres détails. Nous découvrons ainsi que chaque élément présent a une signification précise : des gros dragons aux entrées, aux petits détails sur les énormes décorations en farine frite (oui oui!) de toutes les couleurs. On nous présente également d'immenses colonnes à 11 niveaux représentant la caste du roi et qui seront portées par des centaines d'hommes durant la procession. Ces colonnes seront brûlées et mises à la mer comme les corps. Lors d'une autre cérémonie, l'ensemble des chapiteaux et décorations seront brûlés à leur tour. Nous partageons un verre d'Apa (sorte de jus fermenté de fruit de palme) avec les hommes qui sont chargés de veiller sur les lieux. Ils nous le proposent en pouffant de rire et nous nous attendons au pire. Ce n'est en fait pas fort du tout, par contre nous tâchons de grimacer le moins possible en finissant notre verre. Le goût douceâtre et fermenté ne nous convient pas du tout !

Nous rentrons enfin dans notre chambre, forts de toutes ces nouvelles connaissances en ayant pris rendez-vous avec la petite famille pour prendre le petit-déjeuner le lendemain.

Lundi 26 Octobre : immersion dans les traditions

 

A 8h nous sommes au rendez-vous dans la maison de Sudira. Sa belle-fille nous mène à la cuisine et nous montre une profusion de plats ainsi que deux assiettes et deux cuillères. Nous comprenons alors que nous prendrons le petit-déjeuner tous seuls ! Cela se confirme un peu plus chaque jour, les balinais n'ont absolument pas la culture du repas en commun au quotidien. C'est un peu déroutant... Nous mangeons rapidement et attendons la petite famille car nous avons accepté que Sudira nous prenne en photo autour d'un métier à tisser pour la promotion de sa fabrique. On nous met alors en scène, en vêtements traditionnels, affairés devant le métier à tisser dans des poses peu convaincantes. Nous plaisantons à l'idée que si nous revenons dans deux ans, nous trouverons nos têtes placardées un peu partout pour une campagne publicitaire !

Nous partons ensuite tous ensemble pour le temple de Pura Batu Kolok (où nous étions déjà allés quelques jours plus tôt). La femme de Sudira transporte des paniers d'offrandes et tout le monde est habillé pour l'occasion. Ils sont surpris que nous connaissions déjà ce temple, et encore plus que nous y soyons allés à pieds. Il faut dire qu'ici, nous voyons des gens prendre leur scooter pour parcourir 10 mètres !

Quand nous entrons dans le temple, celui-ci fourmille d'activités : des vieilles femmes préparent des offrandes ; sur une estrade, la troupe de gamelan attend son tour. Nous passons une petite porte et tombons soudainement sur des dizaines d'hommes, assis par terre, occupés à préparer un grand repas. Dans une cage, un énorme cochon attend son heure. Tout le monde est ravi de nous voir, d'autant plus revêtus de la tenue complète. Sudira et sa femme vont voir deux hommes qui se tiennent à une petite table et leur confient leurs offrandes. Il semblerait que tout soit consigné dans un registre. Nous nous rendons ensuite tous ensemble dans la partie du temple réservée à la prière. Devant un autel, a été posé tout un tas d'offrandes. Parmi celles-ci, plusieurs jeunes volatiles (poules et canards). Nous craignons un peu pour leur futur, mais la fille de Sudira nous explique qu'ils seront confiés vivants à la mer et que la première personne tombant accidentellement sur eux, les récupérera. Espérons pour eux que la mer ne soit pas trop déchaînée ce jour là.

On nous invite à retirer nos chaussures et à nous agenouiller tous ensemble. Sudira place devant nous des petits paniers de fleurs et un bâton d'encens. La fille de Sudira nous explique soigneusement chaque étape de la prière à suivre. Nous purifions d'abord nos mains grâce à la fumée de l'encens et les joignons sur notre front pour remercier les dieux de leur clémence. Ensuite, nous prenons chacun un pétale de fleur, que nous purifions à l'encens, le plions en deux tout en le tenant entre les deux index, et joignons à nouveau nos deux mains sur le front pour demander le salut de notre âme. Nous répétons le même processus pour la prière suivante, en prenant deux pétales qu'ils faut placer derrière les oreilles ; et une dernière fois, pour prier les esprits de l'air. Nous plaçons ces deux derniers pétales dans nos cheveux. Nous devons à nouveau purifier nos mains grâce à la fumée d'encens, puis la femme de Sudira passe avec un petit bol, et nous verse un peu d'eau dans les mains. Nous en prenons trois gorgées et nous arrosons la tête deux fois. Enfin elle nous asperge la tête d'un peu d'eau, trois fois de suite, alors que nous tendons les mains, paumes vers le ciel. Nous devons ensuite prendre une pincée de riz cru mouillé, et en écraser un peu sur le front et sur la gorge. Nous choisissons ensuite trois grains intacts pour les avaler tout rond, avant de disséminer les grains restant sur notre tête. Quand nous nous relevons, la troupe de gamelan commence tout juste à répéter. Nous allons les admirer, eux-même sont fascinés de voir des blancs ayant visiblement participé à la prière (et ils en sont très contents). À priori notre devoir est achevé car nous partons. Nous recroisons les vieilles femmes qui joignent les mains pour nous saluer, et lèvent gaiement les pouces en guise d'approbation.

De retour dans notre chambre, nous sommes ravis de pouvoir enfin quitter ces vêtements qui nous tiennent très chaud. Nous sautons sur notre monture pour filer en direction de Sidemen, où le panorama sur la montagne est, parait-il, fabuleux. Nous y arrivons assez rapidement. Les plantations de riz qui s'écoulent de la montagne au milieu de rivières, sont en effet très belles. Malheureusement, une brume épaisse masque le mont Agung en arrière plan. Nous nous baladons un peu, mais le temps passe horriblement vite et nous devons déjà repartir car nous souhaitons, pour notre dernière soirée, assister à un spectacle de danse traditionnelle (Legong). Que ce soit sur internet ou dans le guide, tout le monde conseille d'aller voir les représentations de l'Ubud Palace. Nous voici donc de retour à Ubud. Pour obtenir des places, rien de plus simple : à peine avons nous repéré le palais (au croisement de la rue principale et de la Monkey Forest road), qu'un vendeur de rue nous en propose. Dans tous les cas le prix est le même, IRD 80000/personnes. Le spectacle ne commençant qu'à 19h30, nous déambulons un peu dans les rues, suffisamment pour constater qu'ici tout n'est que magasins, bars... destinés à satisfaire les touristes qui sont légions. Nous nous installons assez tôt, pour avoir de bonnes places, dans une magnifique salle en plein air, avec temple pour toile de fond. Le spectacle commence par une introduction musicale qui ne laisse présager que le meilleur pour la suite. Les tableaux s'enchaînent avec de magnifiques danseurs jouant des extraits du répertoire traditionnel. Chaque mouvement de mains, de paupières, de pieds..., a une signification que nous sommes incapables de traduire, mais la magie reste malgré tout présente. Nous ressortons emballés. Nous n'aurions pas pu rêver mieux comme dernière soirée !

 

Mardi 27 Octobre : partir toujours plus loin...

 

Ce matin il nous faut empaqueter nos affaires avec précision car nous sommes au kilo prêt : nous voyageons avec la Jetstar qui ne nous autorise que 15kg de bagages en soute.

De nouveau invités chez Sudira pour le petit-déjeuner, nous nous y rendons. Le choix est toujours aussi vaste, et nous sommes toujours aussi seuls.

Le fils de Sudira nous propose très gentiment de nous amener jusqu'à l'aéroport cet après-midi.

Apprenant que nous nous sommes bien entendus avec Muslema, dit Mr Mus (comme l'appel la famille de Sudira), ils vont le chercher et nous pouvons enfin véritablement échanger quelques mots ; la famille faisant la traduction. Nous apprenons qu'il s'agit d'un ami de la famille qui, n'ayant ni proches ni ressources, a été pris en charge par ceux-ci.

Nous faisons à nouveau une série de photos avec tout le monde avant de partir faire une dernière ballade dans la campagne environnante. Nous rentrons cependant vite nous réfugier à l'abri car il fait déjà une chaleur étouffante et moite.

Le fils de Sudira vient nous chercher vers 13h30 pour nous amener à l'aéroport où nous arrivons 1h plus tard. Un repas, un brin de toilette et nous voilà dans l'avion.

 

Un peu tristes de quitter Bali et en même temps ce n'est que le début de l'aventure... Prochaine étape, Nouvelle-Zélande.

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